Au cœur de l'évangile selon Saint Luc

Depuis l’aube de la Résurrection, l’annonce de la Bonne Nouvelle du salut s’avère de plus en plus impérieuse et impérative pour l’Eglise, en chacun de ses fidèles. Dès notre baptême, nous sommes d’ores et déjà invités à partager et communiquer ou mieux, à témoigner du mystère de la Mort-Résurrection de notre Seigneur. Cette annonce se veut de plus en plus urgente et imminente dans un monde en quête du sens et en perte de vitesse d’humanité. Car, comme le souligne si bien le pape François, «le grand risque du monde d’aujourd’hui, avec son offre de consommation multiple et écrasante, est une tristesse individualiste qui vient du cœur bien installé et avare, de la recherche malade de plaisirs superficiels, de la conscience isolée». Du coup, l’on s’aperçoit clairement combien l’humanité a besoin d’accueillir la Bonne Nouvelle du salut qui n’est rien d’autre que le témoignage de la miséricorde de Dieu qui s’est révélée dans la personne et dans l’œuvre de Jésus-Christ. Mais alors, comment en parler sans pourtant interroger les témoins oculaires et auriculaires de cette automanifestation de la bonté divine en Jésus-Christ ? Notre regard sera essentiellement posé sur l’un de ces témoins.